Analyse des données sur le développement et la santé des enfants et des adolescents à partir de base de données et de cohortes canadiennes existantes

Cette possibilité de financement vise à soutenir la recherche faisant usage de données provenant de cohortes, de bases de données, de catalogues de cohortes et de plateformes de données qui existent déjà et qui sont pertinents par rapport à la santé génésique et la santé des mères, des enfants et/ou des adolescents. L’objectif consiste à attirer l’attention sur les données administratives et les données de cohortes et d’enquêtes déjà financées et à en encourager l’utilisation à des fins de recherche pour guider l’amélioration des résultats des patients, des populations et des systèmes.

Dernières nouvelles

Un outil d'établissement de liens est offert pour faciliter la collaboration entre les chercheurs qui soumettront un projet dans le cadre de la possibilité de financement Analyse des données sur le développement et la santé des enfants et des adolescents à partir de base de données et de cohortes canadiennes existantes, et les organismes ou les personnes qui souhaitent rendre accessibles des données de cohortes, des plateformes de données, des ensembles de données administratives et d'autres types de données.

Titulaires de subventions précédents

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Profile

Les problèmes de santé à l’adolescence, précurseurs de l’endométriose?

Dre Natalie Scime
Boursière postdoctorale Banting (2022-2024)
Université de Toronto, campus de Scarborough et ICES

Dre Hilary Brown
professeure agrégée
Université de Toronto, campus de Scarborough et ICES

L’endométriose est une maladie inflammatoire chronique qui touche une Canadienne sur dix. C’est entre 20 et 40 ans qu’on la diagnostique le plus souvent, mais les experts sont d’avis que la maladie entraîne des changements qui peuvent se manifester dès l’adolescence, le dysfonctionnement immunitaire en étant un grand coupable. Les femmes atteintes d’endométriose ressentent des douleurs dans la région pelvienne qui les empêchent de vivre normalement et ne se font diagnostiquer la maladie que très tard à cause des symptômes qui ressemblent à ceux d’autres affections chroniques. L’endométriose étant incurable, il faut bien en saisir les facteurs de risque pour accélérer le diagnostic et entamer rapidement un traitement qui permettra d’améliorer la qualité de vie.

La Dre Natalie Scime, épidémiologiste spécialiste de la santé des femmes et ancienne boursière postdoctorale Banting, travaille aux côtés de la Dre Hilary Brown à l’Université de Toronto, campus de Scarborough. Elles sont à la tête d’une étude visant à déterminer s’il y a un lien entre les troubles allergiques comme l’asthme et les troubles psychiatriques comme la dépression, tous associés à un dysfonctionnement immunitaire et à des inflammations, chez les adolescentes et les risques d’endométriose plus tard dans la vie. Pour ce faire, elles analysent trente ans de données démographiques et d’informations de santé à la recherche d’Ontariennes nées de 1988 à 1998 pour voir l’évolution de leur état de santé jusqu’à l’âge adulte. C’est la première étude de ce genre au Canada.

L’étude pourrait orienter le travail de diagnostic des cliniciens qui pourraient ainsi se fier à l’état de santé des adolescentes pour détecter l’endométriose sans tarder et en limiter l’envergure et les effets sur la santé et le bien-être des patientes.

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Le vasa prævia au Canada : combler les lacunes dans les connaissances pour sauver les nouveau-nés

Dre Aleksandra Zuk, inf. aut., M.S.P., Ph. D.
Professeure adjointe
École des sciences infirmières, Faculté des sciences de la santé, Université Queen’s

Le vasa prævia (VP) est une complication rare, mais grave et souvent cachée de la grossesse qui survient lorsque des vaisseaux sanguins fœtaux non protégés par le cordon ombilical ou le placenta traversent les membranes amniotiques et franchissent le col utérin. Si le VP passe inaperçu, les vaisseaux sanguins peuvent se rompre pendant la grossesse. Résultat : le fœtus subit une grave hémorragie qui peut entraîner des complications, voire sa mort pendant l’accouchement ou peu de temps après. Le VP touche environ une grossesse sur 1 200; cependant, il existe peu de données sur le VP et celles-ci proviennent souvent de rapports de cas. Cette situation met en évidence une lacune majeure dans les connaissances et souligne le besoin urgent de pousser les recherches sur cette affection.

La Dre Aleksandra Zuk aura recours à une cohorte panontarienne constituée au moyen de dossiers de santé anonymisés fournis par l’ICES afin d’examiner la fréquence du diagnostic de VP au Canada, de comparer les facteurs de risque de VP, les caractéristiques cliniques, les indicateurs d’accouchement et les issues obstétriques, et d’étudier le taux de mortalité périnatale et les complications néonatales chez les survivants du VP.

La recherche de la Dre Zuk fera progresser la compréhension des issues néonatales et obstétriques chez les personnes ayant reçu un diagnostic de VP, tout en aidant à améliorer les résultats pour parents et enfants. En outre, le projet contribuera à la collecte de données canadiennes en vue de l’élaboration de guides de pratique clinique au pays. Cette recherche servira de tremplin pour de futures études qui, collectivement, amélioreront la qualité de vie des enfants à long terme.

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La santé et la sécurité au premier plan : faire progresser la recherche sur les allergies alimentaires

Dr Nazmul Islam
doctorant
Département des méthodes de recherche en santé, des données probantes et de l’impact
Groupe Evidence in Allergy
Université McMaster

Dr Derek Chu
professeur adjoint
Département des méthodes de recherche en santé, des données probantes et de l’impact
Groupe Evidence in Allergy
Université McMaster

Les allergies alimentaires deviennent un problème de santé publique de plus en plus préoccupant dans le monde entier. Des millions de personnes sont à risque de développer une réaction allergique potentiellement mortelle en raison de l’absence de remèdes et du manque d’options thérapeutiques. Le Dr Nazmul Islam et le Dr Derek Chu de l’Université McMaster s’emploient à étudier les causes des allergies alimentaires, leur progression et les facteurs qui permettraient de prédire leurs effets.

Ces travaux sont tout particulièrement innovants du fait qu’ils visent à cerner les facteurs modifiables – ce que nous pouvons changer – qui permettraient de prévenir les allergies alimentaires. Les chercheurs à la tête du projet examinent des données sur des milliers d’enfants qui découlent de l’étude de cohorte CHILD (en anglais seulement), l’une des plus vastes études sur la santé des enfants au Canada, afin d’en dégager les tendances. Ils cherchent ainsi à définir les facteurs modifiables en bas âge qui influent sur le développement des allergies alimentaires. Ils pourront ensuite entreprendre des essais cliniques sur de nouvelles méthodes de prévention et de traitement.

Ce projet de recherche ouvre la voie à la prestation de soins personnalisés (adaptés aux besoins particuliers des patients). Il pourrait ainsi améliorer le diagnostic, la prévention et le traitement des allergies alimentaires, en plus de favoriser la santé et le développement optimaux des enfants et des jeunes.

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L’intelligence artificielle peut-elle détecter les premiers signes de prééclampsie dans les échographies obstétricales?

Mettre l’intelligence artificielle au service de la prédiction des risques pendant la grossesse

Dr Steven Hawken
Scientifique chevronné
Institut de recherche de l’Hôpital d’Ottawa

La prééclampsie est une complication fréquente de la grossesse qui met la vie de la mère en danger et fait justement partie des principales causes de mortalité maternelle. Cette affection est progressive et multisystémique : les personnes atteintes voient leur tension artérielle augmenter, et on constate des lésions au foie et aux reins après la 20e semaine de grossesse. Il n’existe pas encore de remède contre la prééclampsie, mais une petite dose d’Aspirine par jour avant la 16e semaine de grossesse peut en réduire la gravité. Malheureusement, les méthodes de dépistage actuelles permettent d’identifier seulement une fraction des femmes susceptibles d’en être atteintes, et il est donc difficile de cibler efficacement les mesures de prévention.

Le Dr Steven Hawken dirige une équipe multidisciplinaire qui met à l’essai une nouvelle méthode pour prédire la prééclampsie. L’équipe emploie en effet des modèles d’intelligence artificielle spécialisés, des « réseaux neuronaux d’apprentissage profond », qui ont déjà permis de repérer des anomalies congénitales au moyen d’échographies obstétriques. S’inscrivant dans la continuité de ces travaux antérieurs, l’étude en cours cherche à déterminer si l’intelligence artificielle peut mettre au jour des anomalies dans le placenta et l’utérus avec les échographies du premier trimestre. Si cette méthode s’avère fructueuse, il sera alors possible de trouver et de traiter rapidement les personnes présentant un risque élevé de prééclampsie et donc d’en réduire les effets néfastes.

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Évaluation non effractive de la grossesse et de la santé placentaire

Dre Samantha L. Wilson
Professeure adjointe
Université McMaster

Le placenta est un organe qui fournit de l’oxygène et des nutriments au fœtus durant la grossesse. Son dysfonctionnement — une affection appelée « insuffisance placentaire » — peut provoquer de graves complications, telles qu’une prééclampsie (hypertension artérielle durant la grossesse) et un retard de croissance fœtale. Les effets peuvent être néfastes à la fois pour le bébé et pour la mère, et perdurer.

Notre recherche vise à comprendre pourquoi le placenta ne fonctionne pas correctement dans certaines grossesses. Pour ce faire, nous étudions les différences observées dans les séquences génétiques (les « instruction  » moléculaires qui régissent le fonctionnement du placenta). Nous évaluons également les empreintes chimiques présentes sur l’ADN qui peuvent influencer l’expression des gènes (ce que l’on appelle l’« épigénétique »); l’objectif est de savoir s’il existe un lien entre ces modifications chimiques et des complications survenant pendant la grossesse.

Durant la grossesse, des fragments d’ADN provenant du placenta se retrouvent dans le sang de la mère. Nous analysons donc les profils génétiques et épigénétiques de l’ADN du placenta lui-même et de celui ainsi libéré dans le sang maternel à l’aide de méthodes biologiques de pointe pour générer des données génomiques et épigénomiques. À partir de ces données, nous appliquons des techniques de biologie computationnelle et d’apprentissage automatique (intelligence artificielle) afin de faire ressortir des constantes qui pourront nous aider à comprendre les causes de l’insuffisance placentaire. Ces constantes pourraient également nous aider à mettre au point des méthodes non effractives de surveillance du placenta et de prédiction des grossesses à risque élevé.

En détectant les signes avant-coureurs des complications et en comprenant les mécanismes moléculaires impliqués, nous pourrions aider les médecins à agir plus tôt et contribuer à la création de nouveaux traitements préventifs, et ainsi améliorer les issues pour les mères comme pour les bébés.

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La dépression chez la mère et l’épanouissement de l’enfant à long terme

Dre Claire de Oliveira
Scientifique principale
Centre de toxicomanie et de santé mentale

La dépression est l’une des principales causes d’incapacité dans le monde et contribue largement à la charge de morbidité à l’échelle planétaire. Qui plus est, les conséquences de la dépression ne se limitent pas aux personnes qui en sont atteintes : dans le cas des mères déprimées, par exemple, les enfants en souffrent aussi. En effet, des recherches montrent que la dépression maternelle peut nuire au bien-être d’un enfant avant même sa naissance et que les effets néfastes peuvent perdurer durant la petite enfance, l’enfance, l’adolescence, etc.

La dépression maternelle peut influer grandement sur l’avenir de l’enfant, comme ses capacités à acquérir des compétences professionnelles ou à décrocher un bon emploi. Or, bien que l’incidence de la santé mentale de la mère sur le bien-être émotionnel de son enfant à l’âge adulte ait été étudiée à fond, tel n’est pas le cas pour le succès économique de l’enfant (études supérieures, emploi valorisant, revenu suffisant, etc.).

Ce projet vise à combler cette lacune au moyen des données issues de l’Enquête longitudinale nationale sur les enfants et les jeunes et du Fichier de familles T1. Les conclusions de l’étude aideront à mettre au point des stratégies pour améliorer la santé mentale des mères, ce qui aura un effet de ricochet sur le bien-être et le statut socioéconomique de leurs enfants dans l’avenir. Les constatations seront aussi utiles pour éclairer les politiques et les décisions dans le secteur de la santé publique.

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L’accouchement dans l’eau en Ontario

Qui choisit l’accouchement dans l’eau? Où ces naissances ont-elles lieu? Quelles sont les principales issues associées à cette pratique efficace? Les réponses à ces questions pourraient éclairer les décisions de la clientèle des sages-femmes, des professionnels, des responsables des politiques et des décisionnaires.

Dre Ginny Brunton
Professeure agrégée en sciences infirmières
Université technologique de l’Ontario, Oshawa (Ontario)

Une équipe de recherche de l’Université technologique de l’Ontario, de l’Université McMaster et de l’Hôpital pour enfants de Toronto (SickKids) tente de mieux comprendre l’accouchement dans l’eau en Ontario. Les sages-femmes, qui cherchent à réduire au minimum les risques de complications et à assurer la santé du bébé, proposent notamment aux parents de pratiquer l’accouchement dans une piscine. Les personnes en âge de procréer sont très favorables à cette pratique, dont la sécurité, l’efficacité et la légitimité sont confirmées par plusieurs études dans le monde. Cela dit, de nombreuses questions demeurent sans réponse dans le contexte des soins de santé en Ontario. Par exemple, qui choisit l’accouchement dans l’eau? Où ces naissances ont-elles lieu? Quelles sont les issues pour les mères et les nouveau-nés? Nous tentons de répondre à ces questions avec l’aide de différents groupes d’utilisateurs des connaissances, y compris des membres du public, des professionnels de la santé, des responsables des politiques et des chercheurs, ainsi qu’en analysant des données sur les naissances tirées d’ensembles de données provinciaux dans le cadre d’une étude observationnelle de cohorte rétrospective. Les résultats de nos travaux aideront les personnes en âge de procréer, de même que les professionnels de la santé et les responsables des politiques de la province, à prendre des décisions éclairées sur l’accouchement dans l’eau, à savoir s’il s’agit d’une option valable qui devrait être offerte et appuyée en Ontario.

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Quels sont les problèmes de santé mentale auxquels font face les jeunes issus de la diversité sexuelle et de genre au Québec?

Dre Marie-Claude Geoffroy
Professeure agrégée et titulaire de la Chaire de recherche du Canada en prévention du suicide chez les jeunes
Université McGill et Institut universitaire en santé mentale Douglas

Les jeunes issus de la diversité sexuelle et de genre, notamment les personnes s’identifiant comme lesbiennes, gaies, bisexuelles ou transgenres (LGBT), forment un groupe croissant au Canada. Malgré la réputation du pays en matière d’inclusion, les jeunes de la communauté LGBT sont beaucoup plus exposés que leurs pairs aux problèmes de santé mentale. Un besoin à combler important persiste pour comprendre les trajectoires de développement des problèmes de santé mentale – comme la dépression, l’anxiété, la suicidabilité et la consommation d’alcool ou de substances psychoactives – et d’utilisation de services de bien-être et de santé mentale dans une cohorte représentative, contemporaine et prospective au Canada.

En utilisant les données de l’Étude longitudinale du développement des enfants du Québec (ELDEQ), une étude de cohorte populationnelle qui a suivi des jeunes de leur naissance en 1997 à leur 25e anniversaire en 2023, notre projet brossera un tableau complet de la santé mentale des jeunes LGBT dans la province canadienne du Québec. L’étude repose sur toute la trajectoire de vie et combine des données autodéclarées sur la santé mentale à des données administratives issues de dossiers médicaux afin d’analyser l’utilisation des services de santé à divers stades du développement. Le projet fait appel à la collaboration de jeunes ayant une expérience concrète en vue de relever les disparités en matière de santé mentale entre les jeunes LGBT et les jeunes hétérosexuels et cisgenres, afin d’améliorer la répartition des ressources.

Ce projet contribue à la formation de la relève en recherche sur la santé mentale, avec la participation de la Dre Sasha MacNeil, chercheuse postdoctorale, ainsi que d’Alicia Martineau et de Lauren Anzarouth, toutes deux étudiantes des cycles supérieurs.

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Lecture et cerveau : les réseaux neuronaux au service de l’apprentissage

La recherche en imagerie cérébrale jette une lumière nouvelle sur les bases neurobiologiques de la capacité de lecture

Dre Meaghan Perdue
Boursière postdoctorale, Laboratoire de neuro-imagerie développementale
Université de Calgary

Au Canada, un taux alarmant (9 %) d’enfants sont aux prises avec des difficultés de lecture persistantes, appelées troubles de lecture, qui peuvent nuire à la capacité de lecture et d’écriture et qui se traduisent souvent par de mauvais résultats scolaires. Les enfants qui vivent avec de tels troubles sont plus susceptibles de présenter un problème de santé mentale, dont l’anxiété, la dépression et une faible estime de soi. Bien que l’intervention précoce améliore les résultats chez certains, les pratiques de dépistage actuelles demeurent imprécises, et de nombreux enfants ne reçoivent pas un soutien adéquat à l’école. Si nous savons quelles parties du cerveau sont en cause dans les activités de lecture, nous pourrions plus facilement mettre au point de nouvelles méthodes pour cerner les mécanismes neurobiologiques et intervenir.

Notre équipe applique des techniques d’imagerie cérébrale avancées pour établir un lien entre la capacité de lecture et des caractéristiques cérébrales spécifiques qui peuvent servir d’indicateurs de risque précoces de troubles de lecture ou encore de cibles potentielles pour les traiter au moyen de la stimulation cérébrale non effractive. Récemment, nous avons établi un lien entre la capacité de lecture et la densité des tissus d’une voie neurale clé des systèmes de la lecture et du langage du cerveau. Les résultats de lecture des enfants – depuis la petite enfance jusqu’au début de l’adolescence – étaient systématiquement associés à la structure des tissus de cette voie, ce qui suggère que les fibres densément organisées servent de base à l’apprentissage de la lecture en permettant une communication efficace entre des régions cérébrales éloignées. Combinés aux recherches en cours, ces résultats aideront les scientifiques et le personnel en éducation à comprendre les différences cérébrales qui sous-tendent les difficultés de lecture et à élaborer des pratiques d’intervention ciblées pour améliorer les résultats des enfants ayant un trouble de lecture.

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Bluesky

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Pour obtenir des renseignements sur le programme Analyse de données à partir de bases de données et de cohortes existantes de l'Institut du développement et de la santé des enfants et des adolescents, veuillez communiquer avec :

IHDCYH-IDSEA@cihr-irsc.gc.ca

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